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dimanche 4 mai 2025

La crypto visée par le crime organisé : encore la DZ Mafia ?

Il y a déjà trois cas de rapts en France depuis le début de l'année et une tentative en Belgique :

https://fr.wikipedia.org/wiki/DZ_Mafia

Extrait :

Infiltration dans la région de Bruxelles-Capitale

Le , le ministre de l’Intérieur belge a confirmé les liens entre les fusillades survenues une semaine auparavant près de la station de métro Clémenceau (Anderlecht) et la mafia "algéro-marseillaise", nom donné pour désigner la DZ Mafia. Il a également indiqué son souhait de recourir à des militaires pour des « missions statiques[66] ».

En mars 2025, une autre affaire judiciaire implique la DZ Mafia en Belgique : dix Français sont arrêtés le lundi 9 mars par la police fédérale belge ; huit des neuf adultes interpellés sont accusés d'avoir préparé le kidnapping, la séquestration et la torture du millionaire belge du milieu de la cryptomonnaie Stéphane Winkel (ou un de ses proches), et sont incarcérés pour « tentative de vol avec violences en bande et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime »[67]. Selon le quotidien belge La Dernière Heure, certains des suspects auraient évoqué en audition un commanditaire lié à la DZ Mafia[68].

 

Si l'attentat à la voiture-bélier est une marotte du malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi, comme on le sait bien depuis 2009, en revanche, le rapt avec doigt coupé comme pour le baron Édouard-Jean Empain en 1978... en est une de son collègue de Thaïlande Georges Cortez, comme on le sait bien depuis 2008...

Vous savez, c'est le type qui dit en avoir eu pour son argent avec les attentats de janvier 2015 à Paris.

Le bras armé du NPA en Thaïlande...

 

https://www.leparisien.fr/faits-divers/mutilation-demande-de-rancon-gardes-a-vue-ce-que-lon-sait-apres-le-rapt-du-pere-dun-patron-des-cryptomonnaies-04-05-2025-SCB2I6YGPRGEXH4IAYAEXI47BM.php

Mutilation, demande de rançon, suspects… Ce que l’on sait après le rapt du père d’un patron des cryptomonnaies

Cinq personnes sont en garde à vue depuis samedi et la libération en Essonne d’un homme d’une cinquantaine d’années, père d’un entrepreneur qui avait fait fortune dans les cryptomonnaies. Il avait été enlevé jeudi en pleine rue, dans le XIVe arrondissement de Paris.

La victime a été séquestrée 48 heures dans ce pavillon de Palaiseau (Essonne). LP/Cécile Chevallier
La victime a été séquestrée 48 heures dans ce pavillon de Palaiseau (Essonne). LP/Cécile Chevallier

 

Trois mois et demi après le kidnapping contre rançon du cofondateur de l’entreprise Ledger, le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies a été libéré samedi soir lors d’un assaut en Essonne, deux jours après son enlèvement en plein Paris. Cinq personnes ont été interpellées. Voici ce que l’on sait de cette nouvelle affaire de rapt liée aux cryptomonnaies.

Ce qu’il s’est passé ?

Jeudi matin, vers 10h30, quatre hommes cagoulés enlèvent un homme devant témoins, dans le XIVe arrondissement de Paris. « La victime s’avérait être le père d’un homme ayant fait fortune dans les cryptomonnaies, les faits étant accompagnés d’une demande de rançon », a souligné le parquet, sans en préciser le montant.

Selon nos informations, les malfaiteurs réclament entre 5 et 7 millions d’euros par virement pour libérer leur victime. Un somme qui n’aurait pas été versée.



Quarante-huit heures après le rapt, « de nombreuses investigations » permettent aux enquêteurs de remonter jusqu’à un pavillon de Palaiseau (Essonne) à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.

 

Palaiseau, le 4 mai 2025. C'est dans ce pavillon deu quartier des Joncherettes à Palaiseau que le père d'un entrepreneur en cryptomonnaie était séquestré pendant deux jours et libéré par la BRI samedi matin. LP/Cécile Chevallier
Palaiseau, le 4 mai 2025. C'est dans ce pavillon deu quartier des Joncherettes à Palaiseau que le père d'un entrepreneur en cryptomonnaie était séquestré pendant deux jours et libéré par la BRI samedi matin. LP/Cécile Chevallier

 

Selon nos informations, le logement où la victime se trouvait était calfeutré, probablement en vue de réaliser des vidéos de mise en scène de l’otage. Selon nos informations, le pavillon en question a été loué par les ravisseurs par l’intermédiaire d’une plateforme de location courte durée. Pour un peu moins de 340 euros la nuit, le commando s’est offert pour quelques jours cette maison de 140 m2, 4 chambres avec jardin. La victime a-t-elle passé ses trois jours de captivité ici ? C’est à l’intérieur de ce pavillon en tout cas été découverte ce samedi soir.

Assaut de la BRI

Vers 21 heures samedi, l’otage est libéré lors d’un assaut de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI). Ses ravisseurs lui ont sectionné le doigt. D’après une source proche du dossier, c’est une enquête « d’anthologie » qui a permis de retrouver l’otage et « d’autres mutilations étaient à craindre » si les policiers n’étaient pas intervenus.

Une enquête a été ouverte pour arrestation, enlèvement, séquestration et détention arbitraire avec torture ou acte de barbarie et pour obtenir l’exécution d’un ordre ou d’une condition, extorsion avec arme, le tout en bande organisée, et participation à une association de malfaiteurs criminelle. La brigade de répression du banditisme (BRB) et la police judiciaire sont chargées des investigations.

Cinq gardes à vue

Lors de l’opération de libération, dans le logement ou « à proximité », quatre personnes, âgées de 27, 26, 23 et 20 ans, ont été interpellées. Un cinquième suspect de 26 ans a par la suite été interpellé « au volant de l’un des véhicules vraisemblablement utilisés par les malfaiteurs », apprend-on ce dimanche matin.

« Un immense bravo aux enquêteurs qui ont fait un travail exceptionnel pour libérer cet homme et pour interpeller ses ravisseurs », a réagi sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant l’ « engagement décisif » du préfet de police Laurent Nuñez et de ses effectifs.

Au moins trois rapts similaires depuis le début de l’année

Selon l’épouse de l’otage, son mari et son fils détiennent une société de marketing gérant de la cryptomonnaie à Malte. Tous deux avaient déjà fait l’objet de menaces par le passé, selon la source policière.

 



Cet enlèvement suivi d’une séquestration avec demande de rançon intervient trois mois et demi après le rapt du cofondateur de Ledger, société spécialisée dans les cryptoactifs.

Le 21 janvier, au petit matin, David Balland et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile à Méreau (Cher). Séquestré à Châteauroux, David Balland a été libéré le 22 janvier. Lui aussi avait eu la main mutilée. Sa compagne a été retrouvée ligotée dans le coffre d’un véhicule dans l’Essonne le lendemain.

VidéoSéquestrations, torture, rançons… la crypto, nouvelle cible du crime organisé

 

Par ailleurs, début janvier, un homme de 56 ans avait été retrouvé dans le coffre d’une voiture près du Mans (Sarthe), à plusieurs centaines de kilomètres de son domicile situé dans l’Ain. Selon plusieurs médias, il s’agissait du père d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une rançon avait été réclamée.

 

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